ui sommes-nous ?
La Fontaine commence ainsi sa fable
Les frelons et les mouches à miel :
« À l'œuvre on connaît l’artisan ».
Si cela vous paraît insuffisant, nous vous
invitons ici à en apprendre davantage.
La genèse de La distillerie de mots
Il était une fois à Lyon, à la fin du dernier millénaire.
Lorsque les chemins de nos deux protagonistes se croisent
pour la première fois, Simon se passionne alors pour les Lego.
À la barre d’une maison d'édition et de graphisme,
Philippe s’adonne lui aussi à des assemblages audacieux.
Les années passent.
Lors d’un concours de nouvelles littéraires, dont
Philippe est l’éditeur exécutif, une construction de Simon
est saluée. La passion de ce dernier n’a pas changé, si ce n’est
qu’aux petites briques danoises se sont substitués des mots.
Les années passent.
Philippe a publié nombre d’ouvrages d’art depuis ses bureaux aménagés dans un bateau.
Simon a connu divers métiers d'écriture dans des bureaux
plus conventionnels.
Philippe et Simon, croisant à nouveau leurs chemins, partagent
un constat : celui de voir les beaux mots déserter papier et écrans.
Puis une conviction : celle que les mots ne sont pas là pour faire joli, mais pour approfondir, nuancer, élever, émouvoir, restituer la savoureuse complexité du monde.
Les réflexions se décantent.
L’idée se précise.
Les histoires portées par les mémoires,
individuelles ou collectives,
méritent d'être savamment distillées.
Avec les bons mots.
Bien assemblés.